La convention régit la pratique ancestraliste. Il s’agit de la seule autorité définissant l’ancestralisme : la religion ancestraliste ne reconnaît l’autorité d’aucun clergé, ni chef, ni pape, ni prophète, ni loi divine.
Partie I : Les bases
1 – Il n’existe pas de foi divine ancestraliste. La foi est un concept monoyahviste et témoigne de la recherche de validation chrétienne. La foi, c’est-à-dire la croyance aveugle et obligatoire en des choses qui nous sont racontées, est un diktat paganophobe. L’ancestralisme proscrit le zêle hubristique et spéculatif qui mène au culte d’un puritanisme obscurantiste, de l’exhibitionnisme religieux et de l’irrationnalité. L’ancestraliste a simplement un devoir de déférence envers les mythes, les croyances et les divinités païennes.
2 – L’ancestralisme est une religion de vie. L’ancestralisme n’est pas une religion mortificatrice : on ne sacrifie pas notre vie en souffrance et en soumission dans l’attente d’un au-delà qui serait la vraie vie. L’ancestralisme n’exige ni purification par la douleur, ni ascétisme, ni abstinence. Le bonheur est recherché en tant qu’énergie vitale créatrice. Le bonheur est un travail sur soi pour trouver l’aponie et l’ataraxie. On doit honorer ses ancêtres pour le formidable don qu’est la vie qu’ils nous ont transmise et qu’on transmettra à notre tour. C’est aussi le plaisir de s’accomplir, de s’épanouïr, de prospérer, d’améliorer son quotidien, de vivre avec les siens, de cultiver son chez soi et de transmettre.
3 – L’honnêteté. L’ancestraliste a pour devoir le respect des lois de son pays, particulièrement dans une démocratie libérale.
4 – L’ancestralisme est une religion imanente. La vérité se trouve en nous, elle nous est délibérément subjective. Contrairement aux religions totalitaires qui exigent de tuer les infidèles, l’ancestralisme est une religion qui se vit et ne s’impose pas. Sa force réside en son adhésion sincère là où les religions ethnocides ne se sont imposées que dans la guerre et les massacres.
5 – L’acceptation totale de la nudité et du sexe : la nudité est naturelle et n’a rien de honteux. La franchise est dans la nudité, notre véritable apparence. On ne cache rien en étant nu. La seule saleté dans le sexe, c’est quand il n’est pas consenti, qu’il est obtenu par le mensonge ou dans le mensonge.
6 – L’ancestralisme n’est pas une reconstitution des rites de nos aïeux, mais peut s’appuyer sur une forme de reconstitution raisonnable comme moyen de créer un lien avec nos ancêtres. Expérimenter jusqu’aux choses les plus profanes des vies des anciens est un meilleur moyen de les comprendre que l’immitation à la lettre de rites ancestraux sans les comprendre, selon des sources douteuses, parcellaires et figées dans une époque et à un lieu.
7 – L’ancestralisme ne reconnaît aucun clergé. C’est une religion individuelle et non une religion de masse. Il n’y a aucune obligation à se réunir avec d’autres ancestralistes. Le but est de se relier à ses ancêtres dans une démarche personnelle et intime.
8 – L’ancestralisme affirme l’égalité absolue entre les hommes et les femmes. L’ancestralisme sacralise nos ancêtres, qui ne sont pas moins des femmes que des hommes. Toute religion ou idéologie infériorisant les femmes est une insulte à l’ancestralisme. Les religions yahviques sont des insultes à nos consœurs ainsi qu’à plus de la moitié de nos ancêtres.
9 – L’ancestralisme est une religion ethnique. Il n’y a pas de grande révélation extérieure, de prophète ni de conversions de masse de peuples étrangers comme les religions anti-ethniques. L’ancestralisme est une religion sans âge puisque le culte des ancêtres a toujours existé avant la grande déculturation de l’Europe par les chrétiens. On ne se convertit pas à l’ancestralisme, on y retourne. Y sont valorisés le sens de la famille, la valeur du sang, l’amour des siens.
10 – La notion de chez soi est sacrée. Sur la terre de nos ancêtres, l’étranger est un commerçant, un travailleur temporaire, un touriste, un réfugié ou un invité. L’hospitalité n’a de sens que si elle est librement consentie. L’autre n’a pas vocation à devenir nous, ni nous à devenir lui, comme dans les religions anti-ethniques.
Partie II : Les règles sacrées
1 – Liberté. L’ancestralisme ne force personne à se convertir. La liberté et le consentement libre sont des valeurs sacrées.
2 – Honneur. Un ancestraliste respecte ses engagements. Les serments sont sacrés. L’assistance aux amis et à la famille sont des responsabilités naturelles.
3 – Croissance. À toute personne réceptive il faut partager notre passion ancestraliste et notre philosophie polygnostique.
4 – Respect. L’ancestraliste respecte les rites, mythes et croyances de ses ancêtres. La base de ce respect est de ne prendre aucun nom de divinité en guise de marque ou de pseudonyme.
5 – Indépendance. L’ancestralisme ne reconnaît l’autorité de nul clergé, nul collège des anciens, nulle assemblée, nul chef, nul messie : chacun doit devenir son propre guide et chercher en lui-même, les coreligionnaires n’étant là que pour lui suggérer des voies et l’aider à ce qu’ils ne peuvent pas faire à sa place. L’ostentation et les démonstrations de piété pour se positionner comme supérieur sont interdites.
6 – Intégrité. L’ancestralisme n’accepte aucun copinage avec les militants des religions et des idéologies qui veulent ou œuvrent à notre disparition. Dès lors qu’une personne choisit une idéologie ennemie, c’est à cette personne d’abandonner ses vues et non à nous de bafouer les nôtres.
7 – Androgynat. Tout ancestraliste reconnaît qu’il n’a pas moins d’ancêtres femmes que d’ancêtres hommes. Les femmes sont les égales absolues des hommes en droit et en considération. La vision uniquement masculine ou féminine ne permet de connaître que la moitié du monde. Tout ancestraliste a le devoir d’empathie épistémique envers l’autre sexe, ce qui veut dire compatir, essayer de comprendre, mais aussi apprendre des compétences attribuées à l’autre sexe, qu’elles soient contemporaines ou ancestrales.
8 – Vitalité. Contrairement aux religions de mort, l’ancestralisme est une religion de vie. Le respect de la vie et la quête de vitalité, bonne santé et bonheur pour vous et vos descendants, sont le but de la vie d’un ancestraliste.
9 – Lignée. Le but de l’ancestraliste est de transmettre le précieux héritage génétique et spirituel que nos ancêtres nous ont légués. Le sang qui a été reçu doit être transmis.
Partie III : Les piliers
1 – Le calendrier des fêtes. L’ancestraliste doit s’instruire sur les fêtes païennes, et trouver des façons symboliques, commodes et joyeuses de les fêter.
2 – La reconstitution. Toute tentative de revivre des choses de nos ancêtres, de comprendre leurs points de vue, leurs perspectives, leurs sensations, leurs émotions, est une excellente façon de renouer avec leur esprit.
3 – Le foyer. Le foyer est sacré. Tout commence par un petit autel.
4 – La naissance. Chaque nouveau-né aura sa fête en guise de rite d’accueil.
5 – Le mariage. Le mariage ancestraliste n’est pas prononcé par un prêtre. Un couple peut se marier seul, ou être marié par un autre ancestraliste. La pratique de la polygamie ancestrale est évidemment autorisée tant qu’elle respecte le consentement libre et éclairé de tous.
6 – Les funérailles. les défunts vivent à travers leurs enfants et petits-enfants. La vie continue à travers eux. En plus des condoléances, un ancestraliste louera le fait qu’il a eu des enfants et vit à travers eux. S’il n’a pas eu le temps d’en avoir, ce sera par ses frères et sœurs, et s’il n’en a pas, ce sera par ses cousins que la vie se perpétuera.
7 – Le devoir de mémoire. Tout ancestraliste a le devoir de connaître et d’informer sur la dévastation chrétienne. Il doit se rappeler que le christianisme a détruit et déformé la culture européenne, assis son règne dans le sang des innocents, persécuté et massacré des millions de païens et fait démolir les temples ancestraux et les œuvres antiques partout où ils pouvaient.